David Hallyday

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    David Hallyday: "Plus c’est dangereux, plus ça m’excite."

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    David Hallyday: "Plus c’est dangereux, plus ça m’excite." Empty David Hallyday: "Plus c’est dangereux, plus ça m’excite."

    Message par Admin Mer 19 Mai - 10:44

    David Hallyday: "Plus c’est dangereux, plus ça m’excite."



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    Le plus célèbre des «fils de» a toujours aimé la discrétion. A 40 ans, il sort son onzième album et fait son outing perso. En ouvrant pour la première fois les portes de son univers...

    On ne le connaît pas

    Longtemps David Hallyday a cru que sa musique seule suffirait à le faire connaître. On ne le connaît pas.
    Il est pourtant né avec de la musique dans la tête et crèverait de ne pouvoir composer. Qui le sait? Qui sait que cet album* est le onzième? C’est un éternel jeune homme dont
    on ne voit que la blondeur et le nom. Sur sa boîte aux lettres, à Monaco, est écrit «Smet». Monaco, il voudrait qu’on n’en parle pas, car ce pourrait encore être une image fallacieuse. C’est la terre de sa seconde femme, le lieu de son principal pied-à-terre. Il dit «pied-à-terre» et pas «maison» parce qu’au fond, le lieu où il vit, il s’en moque. Treizième étage d’un immeuble au nom américain, pleine vue sur la mer. Un appartement aux tons taupe, des écrans, des statues de Bouddha éclairées de couleurs au signal de la télécommande. Sa femme, Alex, nous propose gentiment un plat de pâtes maison quand l’attachée de presse allait commander des sushis. David et Alex sont simples, tutoient tout de suite, ne jugent personne. Plus tard, quand la nuit est tombée, David nous emmène en voiture dans le petit studio où il s’enferme pour composer. Il a surnommé l’endroit «Dublin 1969».

    C’est moche, il le sait et l’a voulu comme ça. Il y est tranquille. Sa sincérité et ses cicatrices sont touchantes, sa combativité méconnue, sa droiture rare. Bienvenue dans le petit monde de David Hallyday. En personne.

    MARIE CLAIRE : Vous êtes quelqu’un de très discret. Je suis surprise que vous ayez accepté de faire ce «petit monde».

    David Hallyday : L’album qui va paraître est celui de mes 40 ans. Je déteste dire ça, mais c’est l’âge de la remise en question. Par la force des choses –je n’ai rien demandé à personne–, on me connaît depuis que je suis né. C’est facile de m’avoir en interview, on me parle de ma famille, on sort de vieilles photos, et finalement, à force de parler de tout le monde sauf de moi, les gens me connaissent mal. De mon côté, je considère que lorsque j’ai terminé de bosser, ma vie ne regarde personne. Agir comme
    ça n’a pas facilité le contact avec les gens. Aujourd’hui, j’ai envie de montrer des choses plus personnelles.

    M.C. : C’est vrai que l’on ne vous connaît pas du tout.

    D.H. :C’est à 50% de ma faute. J’ai vécu depuis l’âge de 6 ans aux Etats-Unis, j’ai appris mon métier là-bas, j’y avais mes copains. La France était pour moi un petit pays que j’aimais beaucoup, mais je n’y venais que de temps en temps en vacances, je n’avais aucun lien. Je suis arrivé ici en 1987, alors que je tournais avec mon groupe aux Etats-Unis depuis plusieurs années. On a fait paraître là-bas un album qui est entré dans le top 40, et tout d’un coup, tout le monde voulait m’avoir à Paris, alors qu’auparavant je m’étais fait jeter je ne sais combien de fois.

    M.C. : Comment avez-vous été élevé aux Etats-Unis?

    D.H.: J’ai été éduqué par ma mère (Sylvie Vartan, ndlr) et ma grand-mère, qui sont des immigrées bulgares. Ma grand-mère a connu la guerre, fui le communisme... Elles ont beaucoup de cœur, mais sont aussi des dures à cuire, très à cheval sur les principes. On avait tout ce qu’il fallait : une belle maison, une belle bagnole, de quoi bouffer, mais on ne nous a jamais rien donné pour rien. La notion de travail, de mérite, était très importante. Cette éducation nous a forgés. Je dis 'nous', parce ce que j'ai été élevé avec mon cousin, qui est comédien. On voulait tous les deux fuir, car c'était super strict à la maison. Je suis parti de chez moi à 16 ans.

    M.C. : Vous avez l’air très sain, les pieds bien ancrés au sol.

    D.H.: J’ai beaucoup de vices, mais ça ne se voit pas comme ça... Il faut vraiment me connaître. Je suis quelqu’un d’inconscient.

    M.C. : On ne dirait pas.

    D.H. : J’ai tout fait, sauf me détruire la tronche. Je n’ai jamais pris de drogues dures. J’ai toujours aimé me mesurer aux autres, quel que soit le danger. Plus c’est dangereux, plus ça m’excite. J’ai entendu dire de moi: «Il est gentil, il fait du sport automobile.» Ça fait dix-sept ans que je participe à des courses, et parfois on fait des baptêmes de piste. Un jour, un journaliste était dans le groupe, et il est venu me dire qu’il aurait désormais une autre vision du sport automobile. (Rires.) Ce que j’adore dans ce sport, c’est le fait d’être seul et de n’avoir personne pour m’aider.

    M.C. : En quoi se trompe-t-on le plus sur votre compte?

    D.H. :On me voit comme un mec gentil. Je ne suis pas quelqu’un de méchant, mais disons que je suis plutôt poli. Je pense que le public me respecte parce que je suis pudique. Ce n’est pas ma nature d’aller choper le dernier téléphone portable gratos à une soirée people. D’abord, j’ai la chance de pouvoir me l’acheter moi-même, et puis je trouve que c’est un peu de la prostitution.

    M.C. : Puis-je vous demander comment vous avez rencontré votre femme?

    D.H. : A un dîner organisé, ce qui est horrible. On y est allé tous les deux à reculons. Elle a pensé: «Oh! là, là! Quelqu’un du show-biz... Au secours!» Et moi: «Quelqu’un de Monaco... Laisse tomber!» Je suis assez «roots», et je pensais me retrouver devant quelqu’un de matérialiste. On s’est vus, et c’est la première fois qu’avec une femme je n’avais aucune barrière. Pourtant, entre mon premier et mon second mariage, il s’en est passé des trucs... On s’est raconté n’importe quoi, on s’est marré. C’est devenu une copine. Sur le long terme, je me suis dit: «Elle est super cool,cette fille : elle ne me juge pas, ne juge personne, sait rire d’elle-même.» Mais j’ai longtemps lutté en pensant:«Je ne peux pas, c’est une copine», et puis finalement, le meilleur copain et la meilleure copine se sont mis ensemble.

    M.C. : Vous sentez-vous féminin?

    D.H. : Très. Ma féminité, je dirais que c'est tout mon côté artistique et créatif. Je peux parler à une femme pendant une nuit entière.

    M.C. : Qui est David Hallyday

    D.H. : C'est l'habillage de David Smet, un costume qu'on lui a donné dès son enfance. Là où je vis, je veux que tout le monde m'appelle David Smet. Quand on me dit que mon nom est David Hallyday, je réponds 'C'est le nom que vous m'avez donné', et je ressors le vieux 'Paris Match' où l'on trouve une photo de ma mère et de moi à ma naissance, légendée ainsi : 'Sylvie Vartan vous présente son fils : David Hallyday.' Vous pouvez me donner tous les noms que vous voulez, ça m'est égal. Moi, je sais qui je suis, et la question est : ce que je fais, est-ce que c'est bien?


    MarieClaire

      La date/heure actuelle est Jeu 2 Mai - 17:11